Les pratiques non conventionnelles à viséee thérapeutique

En 2009, les pouvoirs publics français ont mis en place un groupe d’appui technique (GAT) dont la mission est de travailler sur les pratiques non conventionnelles à visées thérapeutiques (PNCAVT). Cette initiative fait suite entre autres aux préoccupations émises par la Mission interministérielle de vigilance et de luttes contre les dérives sectaires (Miviludes) dans son rapport de 2008.

_ Ce groupe d’appui se donne pour but principal d’informer la population sur ces pratiques. Il dresse un constat similaire à celui de l’Organisation mondiale pour la santé (OMS) qui, dès 2002, mettait en avant la nécessité de s’intéresser aux médecines non conventionnelles devant leur développement croissant.

Définitions

L’OMS définit la médecine non conventionnelle ainsi : « ensemble de pratique de santé qui ne font pas partie de la tradition du pays même ou ne sont pas intégrées à son système de santé dominant. »
_ Pour le parlement européen, il s’agit de « toutes les pratiques thérapeutiques non fondées sur les données actuelles de la connaissance scientifique et/ou sur des travaux de méthodologie rigoureuse et contrôlée, effectués par des expérimentateurs indépendants de tout intérêt lucratif quelconque ».[1]
_ Il n’existe pas à ce jour en France de liste exhaustive les regroupant.

Critères

Selon le GAT, les pratiques non conventionnelles s’appuient sur des caractéristiques communes qui permettent de les reconnaître :

Lire la suite

« Les grandes sectes infiltrent les lieux de pouvoir »

Georges Fenech, ancien président de la Mission interministérielle de vigilance et de luttes contre les dérives sectaires (Miviludes), publie un nouvel ouvrage : « Apocalypse, menace imminente ». Il revient sur ses quatre années passées à la tête de cette institution et évoque la prophétie qui annonce la fin du monde pour 2012.
Lire la suite

Parc d’Accueil : peine maximale requise contre la gourelle

Le procureur de la République de Lisieux, Bruno Dieudonné, a requis la peine maximale, soit 5 ans d’emprisonnement ferme, pour la gourelle du Parc d’Accueil, Françoise Dercle qui comparaissait pour « abus frauduleux de l’ignorance ou de la faiblesse d’un tiers », dans le cadre de la loi About-Picard. Elle est accusée d’avoir placé sous son emprise une vingtaine d’adeptes entre 2002 et 2007. Seules une dizaine de victimes ont pu aller au terme de la procédure et se sont portées partie civiles. Elles voulaient témoigner de « l’enfer d’une prison mentale sur fond de violences morales, physiques et sexuelles ». Ce procès clôt 5 années d’instruction judiciaire. A la demande de parties civiles, il s’est déroulé à huis-clos.
Lire la suite