Les rues de Paris s’ornent d’affiches conviant le public à se rendre à une « conférence gratuite sur l’origine de la vie », accompagnée d’ une « exposition de fossiles ». Derrière cette invitation, l’on trouve le créationniste turc Harun Yahya, de son vrai nom Adnan Oktar.
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France
Dérives du bien-être
A l’occasion du Salon « Forme et Bien-être », l’ADFI Aube (10) lance « un appel à la vigilance » face aux dérives constatées autour de la notion du bien-être. Son président, Jean-Christophe Stauder, livre un éclairage sur la question.
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Les sectes profitent du marché de l’épanouissement personnel
Les sectes « anciennes » ont disparu du département de l’Ain (01), constate-t-on à la permanence de l’ADFI (antenne de Bourg en Bresse). Par contre, certains mouvements profitent du marché du bien-être pour vendre « de coûteux services bidons ».
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Une salle de culte dans le Var
Un permis de construire vient d’être attribué à l’association chrétienne des Frères de Plymouth à la Valette du Var (83). La délibération a été adoptée à la majorité lors du conseil municipal.
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Un thérapeute condamné
L’ancien psychothérapeute nantais qui pratiquait entre 2005 et 2007 une « rééducation sexuelle » de ses patientes par auto-hypnose et se livrait à des attouchements, a été condamné fin janvier 2011, par le tribunal de Nantes, à deux ans de prison dont six mois ferme et à une mise à l’épreuve. [Il est en outre inscrit au fichier des délinquants sexuels].
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Les nouveaux missionnaires
Chaque dimanche, dans la banlieue de Mulhouse, le pasteur protestant Samuel Peterschmidt rassemble près de 2.000 fidèles, membres de « La Porte ouverte chrétienne », « église » fondée dans les années 60 par son propre père, Jean Peterschmidt.
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Mort du Père Jacques Trouslard, actif défenseur des victimes de sectes
Le Père Jacques Trouslard s’est éteint au centre hospitalier de Soissons, à l’âge de 87 ans.
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Crimes et châtiments : les faux souvenirs
L‘ ADFI s’intéresse depuis quelque temps aux psychothérapies abusives, en particulier celles qui s’appuient sur la théorie de la mémoire retrouvée (Voir BULLES n° 69). C’est un terrain délicat : les souvenirs prétendument retrouvés sont généralement ceux d’abus sexuels subis pendant la petite enfance. Dans l’ambiance actuelle d’indignation légitime face aux délits pédophiles, il est risqué de paraître prendre la défense de leurs auteurs.
Il existe plusieurs raisons de considérer les accusations de crimes sexuels avec beaucoup de circonspection lorsqu’elles se produisent très longtemps après l’évènement supposé. Il faut tout d’abord se demander s’il ne s’agit pas de manipulation mentale. Ensuite, ces accusations sont l’une des armes utilisées par les sectes pour intimider les proches de leurs adeptes. Enfin il s’agit d’aborder la défense de la famille au point de vue légal.
Si les crimes ne peuvent être poursuivis au-delà de la durée de prescription (10 ans après l’âge de la majorité en France pour l’inceste), c’est que le législateur a reconnu la difficulté d’apporter des preuves plus le temps passe. Or la preuve est bien ce qui fait toute la différence entre l’accusation légitime et la calomnie malveillante.
Ces problèmes sont apparus plus tôt dans le monde anglo-saxon qu’en France avec pour conséquence que dans l’Angleterre toute proche, on assiste aujourd’hui à des phénomènes apparemment contradictoires. D’une part, la presse à sensation racole le public par de véritables chasses au pédophile. D’autre part, les politiques commencent à s’inquiéter des risques sérieux d’erreurs judiciaires. La fin de l’année 2001 a vu se produire deux interventions en ce sens par des représentants à la Chambre des Lords ainsi que la première réunion d’une commission inter-parlementaire. L’inquiétude des parlementaires britanniques peut se résumer en trois points :
Le phénomène des faux souvenirs… Un vrai cauchemar
Depuis quelques années sont parvenus aux ADFI un certain nombre de témoignages révélant l’apparition en France d’un phénomène qui nous paraît constituer un véritable danger pour les familles et l’intégrité de la personne. Apparu aux Etats-Unis au début des années 80, ce phénomène est connu sous le nom de » mémoire retrouvée » ou du » syndrome des faux souvenirs « . Au cours d’une psychothérapie, des souvenirs traumatisants d’abus sexuels ayant eu lieu soi-disant durant l’enfance ressurgissent, vingt ans plus tard, à la mémoire. Pourtant, aucun de ces prétendus souvenirs d’enfance n’aurait existé avant le début de la thérapie. Ainsi, les patients, certains d’avoir retrouvé la cause de leur souffrance interne, accusent leurs parents d’inceste. S’agit-il d’une technique utilisée afin de reconstruire le passé et l’identité d’une personne dans le but de la contrôler, d’exercer son pouvoir et instaurer une relation d’emprise, de la séparer et de l’isoler de sa famille ? S’agit-il d’une dérive où l’acharnement thérapeutique, qui consiste à retrouver à tout prix dans la mémoire des souvenirs grâce à des questions suggestives, à chercher de façon intrusive une parole qui ne vient pas, à se focaliser activement sur la maltraitance et les abus sexuels, démontre une position confuse où se mêlent militantisme et fonction thérapeutique ?
Les personnes âgées victimes de maltraitance financière
Les auteurs d’un rapport rendu public sur la maltraitance financière à l’égard des personnes âgées, tirent la sonnette d’alarme. La personne âgée, fréquemment isolée, « est la victime idéale » et le plus souvent silencieuse.
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