Que sait-on de ? L’ Église de Banamé

En 2009, Vicentia Tadagbé Tchranvoukinni âgée de 19 ans se prend pour la Vierge Marie, l’Esprit Saint et Dieu le père et souhaite se faire appeler « Parfaite ». Elle est amenée par sa tante chez le prêtre de sa paroisse Mathias Vigan, pour un exorcisme. Cette séance ne se déroulera par comme prévu : elle réussit à convaincre le prêtre de la véracité de ses révélations et l’envoie répandre sa parole. Les instances religieuses du pays tenteront en vain de les séparer en envoyant le prêtre en Europe.

En août 2011, Vicentia et Matthias Vigan fondent « l’Église catholique privée de Banamé ». Elle diffuse des enseignements contraires à ceux de l’Eglise catholique tout en adoptant ses titres et offices religieux. Un grand nombre de fidèles va les rejoindre y compris prêtres et religieuses. Le père Mathias Vigan s’autoproclame pape et devient « Christophe XVIII ». Face au développement et au succès du groupe, la fondatrice et son acolyte sont excommuniés en 2013. Les évêques du Bénin invitent les catholiques à rester éloignés d’eux.

L’Église de Banamé promet énormément de miracles et prétend chasser les démons. Les prêches de « Parfaite » sont très virulents à l’encontre des autres religions. Les fidèles sont encouragés à faire un pèlerinage sur la colline de Banamé pour venir écouter les paroles de la réincarnation de « Dieu Esprit Saint » et guérir certains maux.

(Sources : Lemag.ma 01/03/2017 & Africa Post News 03.03.2017 & Afrik.com 16.03.2017)