Dans un article du 10 avril 2015 « Bénin : églises charismatiques, la multiplication des petits saints», Jeune Afrique s’est intéressé à une communauté défrayant la chronique depuis 2013 : l’Eglise de Banamè. Lire la suite
Eglise de Banamé
Rituels mortels
Parfaite Daagbo, autoproclamée « Dieu Esprit Saint » de Banamè, continue de faire des victimes au sein de sa communauté. Après la mort de plusieurs « daagbovi » (nom donné aux fidèles de l’église) en janvier 2017, les mêmes rituels mortels1 ont failli faire de nouvelles victimes : le 15 septembre dernier, 9 adeptes ont été retrouvés dans un état critique. A cette même date, Parfaite avait prédit la fin du monde. Lire la suite
La prolifération de sectes inquiète en Afrique sub-saharienne
En Afrique, des sectes et églises éveillées grandissent et commencent à inquiéter chercheurs et églises traditionnelles. Ces groupes jouent sur les peurs et les croyances des populations africaines et attirent un grand nombre de fidèles, avec parfois le silence des pouvoirs publics.
Que sait-on de ? L’ Église de Banamé
En 2009, Vicentia Tadagbé Tchranvoukinni âgée de 19 ans se prend pour la Vierge Marie, l’Esprit Saint et Dieu le père et souhaite se faire appeler « Parfaite ». Elle est amenée par sa tante chez le prêtre de sa paroisse Mathias Vigan, pour un exorcisme. Cette séance ne se déroulera par comme prévu : elle réussit à convaincre le prêtre de la véracité de ses révélations et l’envoie répandre sa parole. Les instances religieuses du pays tenteront en vain de les séparer en envoyant le prêtre en Europe.
Une église qui fait scandale
Fondée en 2011 par Vicentia Tadagbé Tchranvoukinni, qui prétend être « Dieu Esprit Saint », et un prêtre exorciste, l’Église de Banamé ne cesse de défrayer la chronique au Bénin.