« Médecines alternatives » : qui consulte ?

Publiées par Pagesjaunes.fr et Médecinedouce.com, deux études dressent le profil des patients attirés par les pratiques non conventionnelles à visées thérapeutiques (PNCAVT).

Comme chaque année, le site PagesJaunes.fr dresse le bilan des recherches effectuées par ses utilisateurs. En ce qui concerne la santé, sur 296 millions de recherches, quatre millions ont porté sur des PNCAVT ; une tendance en forte augmentation depuis cinq ans. Les recherches portant sur les chiropracteurs et les étiopathes, spécialisés dans le mal de dos, sont les plus nombreuses.

Dans le même temps, la plate-forme de rendez-vous en ligne, Médecinedouce.com publie une étude selon laquelle, en 2017, près de 58 % des Français auraient eu recours à une médecine alternative pour se soigner. 7 « patients » sur 10 auraient entre 35 et 50 ans et 72 % seraient des femmes. Les motivations principales sont l’envie de soins plus naturels (72 %), une prise en compte du corps et de l’esprit (50%) et une remise en cause de la sécurité des médicaments (30 %).

Près de 65 % de patients font confiance à leur entourage pour la recommandation d’un thérapeute. Par contre, le prix est le premier facteur de dissuasion à la consultation, suivi du désaccord du médecin traitant. En effet, seulement 10 % des clients des 579 thérapeutes sondés leur ont été adressés par un médecin. Plus inquiétant, les doutes quant à l’efficacité des thérapies n’arrivent qu’en quatrième place dans les objections à l’utilisation des PNCAVT.

(Sources : Le Progrès, 10.12.2017 & Santé Magazine, 12.12.2017)