La procureure de la République fait appel de la relaxe du leader de Notre Dame Mère de la Lumière

Carole Etienne, procureure de la République de Caen a fait appel de la relaxe prononcée par le tribunal correctionnel, le 11 juillet 2019 en faveur d’Alberto Maalouf, le dirigeant de l’association chrétienne Notre Dame Mère de la Lumière.

Lors du procès qui s’était tenu en mai, la procureure avait requis deux ans de prison avec sursis assortis d’une mise à l’épreuve de trois ans et 15 000 euros d’amende. L’homme est poursuivi pour « abus frauduleux de la faiblesse d’une personne par le dirigeant d’un groupement poursuivant des activités créant, maintenant ou exploitant la sujétion psychologique ou physique des participants », sur 19 membres du groupe. Selon Benoît Lechevalier,  fondateur de l’association Tocsin qui avait révélé l’affaire, l’incompréhension du tribunal provient du fait que « souvent, dans les histoires d’emprise mentale, il y a des problèmes liés au sexe ou à l’argent. Comme ce n’est pas le cas, cela s’avère plus compliqué à démontrer ». Cependant pour les familles qui se sont portées parties civiles aux côtés de l’Unadfi et de l’Ordre des médecins, de nombreux problèmes sont à déplorer, tels que des « coupures familiales » ou l’abandon de traitements médicaux au profit de la prière.

La date du prochain procès n’a pas été encore déterminée.

(Sources : France 3 Région, 11.07.2019, Ouest-France, 12.07.2019 & La Croix, 13.07.2019)

Lire sur le site de l’Unadfi, Deux ans de prison requis contre le leader du groupe : https://www.unadfi.org/groupes-et-mouvances/deux-ans-de-prison-requis-contre-le-leader-du-groupe/

  • Auteur : UNADFI