La pandémie profite à des entreprises liées aux Frères de Plymouth

Les journaux anglais, Byline Times et The Citizens, qui avaient lancé au printemps 2020 une enquête1 sur le financement des équipements de protection individuelle (EPI) en lien avec l’épidémie de Covid 19, ont révélé que ce ne sont pas douze, mais plus de 20 entreprises liées aux Frères de Plymouth2 qui se sont vu attribuer des contrats par le gouvernement anglais. Des contrats dont le montant dépasse de loin les chiffres avancés au printemps. En effet, les deux journaux auraient découvert que ce montant serait de 1,1 milliard de livres, une somme équivalente à celle de tous les contrats attribués au secteur privé en 2019-2020.

S’il n’y a aucune indication d’actes répréhensibles de la part de ces entreprises, les deux journaux s’étonnent toutefois de ce choix ciblé du ministère de la Santé et des Affaires sociales (DHSC). D’autant plus, selon les journalistes, que le mouvement ne cache pas son rejet de la société. Les Frères sont encouragés à éviter les contacts avec les personnes vivant dans le monde considéré comme moralement corrompu. Ils sont éduqués dans les écoles du groupe et se marient, la plupart du temps, entre eux. Beaucoup trouvent un emploi dans des entreprises gérées par des membres du groupe.

Alors que Bruce Hales, le leader mondial des Frères de Plymouth, expliquait en 2006 qu’il fallait « entretenir une totale haine du monde pour éviter d’être aspiré et séduit par lui », les 1000 entreprises anglaises gérées par des Frères trouvent dans le monde de quoi générer un chiffre d’affaire de plus de deux milliards de livres par an. Chiffre d’affaire qui aurait explosé durant la crise de coronavirus d’après Byline Times et The Citizens.

(Source : Byline Times, 18.11.2020)

  • Auteur : Unadfi