Décès du fondateur de la ligue de la Contre-Réforme catholique

L’abbé Georges de Nantes restera dans le diocèse de Troyes comme celui qui s’est opposé au concile Vatican II et, d’une manière plus générale, à la liberté religieuse et aux idées progressistes.


Ordonné prêtre en 1948, il est nommé dans le diocèse de Troyes pour y fonder « une communauté de moines missionnaires ».

Deux ans après, il est exclu de sa charge en raison de ses idées d’extrême-droite puis, en 1952, il est renvoyé du diocèse de Paris pour les mêmes raisons.

En 1958, nommé curé de Villemaur-sur-Vanne (Aube), il crée deux communautés des Petits Frères et Sœurs du Sacré Cœur de Jésus, « non reconnues par l’Eglise comme communautés religieuses canoniques ». Ces structures se retrouveront sur la liste des sectes dans le rapport parlementaire de 1995.

Il se fait à nouveau remarquer pour ses prises de position sur l’Algérie française puis en 1962, fonde la Ligue de la Contre-Réforme catholique, qu’il qualifie lui-même « d’école de pensée, source d’une imposante réflexion théologique ». La sanction est immédiate et il est alors privé de toute fonction sacerdotale.

Devenu moins médiatique après le schisme lefebvriste, « il se lancera dans « de pseudo-prophéties, prédisant l’invasion de l’Europe par l’Union Soviétique ».

Source : La Croix, Claire Lesegretain, 19.02.2010 & L’Est-Eclair, 17.02.2010

La CRC. Pardonner, oui ! Oublier, non !.
Bulles n°77, 1er trimestre 2003, La mégalomanie des gourous.