La DGCCRF publie une fiche pédagogique sur la pratique de soins non conventionnelles

Dans une fiche intitulée « Médecines non conventionnelles », publiée le 18 décembre sur le site Economie.gouv.fr, la Direction générale de la Concurrence, de la Consommation et de la Répression des fraudes DGCCRF effectue plusieurs rappels sur ces pratiques auxquelles près de quatre français sur dix ont recours.

Les « médecines non conventionnelles » regroupent des centaines de pratiques très hétérogènes que les autorités de santé peinent à encadrer. Elles sont majoritairement inspirées de traditions médicales ancestrales et certaines très populaires actuellement sont apparues au XVIII et XIXe siècles (hypnose, ostéopathie, naturopathie, homéopathie).

Pour les désigner l’Académie nationale de médecine recommande le terme de « thérapies complémentaires (ThC) ». Quant au « conseil de l’Ordre des médecins, il utilise l’expression médecines alternatives et complémentaires (MAC). » Mais la DGCCRF souligne que la terminologie médecine alternative peut induire le patient en erreur en le conduisant à ne pas être soigné efficacement.

À l’exception de l’acupuncture, aucune de ces pratiques n’est sanctionnée par un diplôme national, et même si certaines sont enseignées dans le cadre de DU cela ne « signifie pas que l’efficacité et l’innocuité de la technique soient prouvées ».

Enfin la DGCCRF rappelle qu’en France seules « l’acupuncture et l’homéopathie ont été reconnues comme des pratiques pouvant être pratiquées par certains professionnels de santé. Le titre professionnel d’ostéopathie a été reconnu, de même que celui de chiropracteur, par la loi du 4 mars 2002. Cependant, ces reconnaissances de titres professionnels ne sont pas pour autant des validations de ces théories. »

Consulter la fiche complète sur : https://www.economie.gouv.fr/dgccrf/Publications/Vie-pratique/Fiches-pratiques/medecines-non-conventionnelles

  • Auteur : Unadfi