L’emprise mentale sur les anciens adeptes par la preuve

Placée au sein de l’Office central pour la répression des violences aux personnes (OCRVP) de la Direction centrale de la police judiciaire (DCPJ), la Cellule d’assistance et d’intervention en matière de dérives sectaires (CAIMADES) est spécialisée dans les infractions pénales commises par les sectes.
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Témoins de Jéhovah : décryptage (1)

Depuis ses origines, le mouvement des Témoins de Jéhovah édite une grande quantité d’ouvrages destinés à l’étude de la doctrine par ses fidèles ; beaucoup de ces ouvrages comportent des questions auxquelles les membres doivent répondre lors des réunions hebdomadaires, en se référant au texte étudié.
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Trente ans dans un groupe apocalyptique

Irène a été adepte d’un groupe apocalyptique basé non loin du désormais célèbre pic de Bugarach . Enfermée durant 30 ans dans une prison mentale, elle estime que le moins qu’elle puisse faire, c’est de témoigner pour que d’autres ne tombent pas dans un tel enfer.
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Que sait-on de ? …Mouvement pour l’Intégration Spirituelle dans l’Absolu (MISA)

Le mouvement pour l’Intégration Spirituelle dans l’Absolu (MISA) a été fondé au début de l’année 1990, en Roumanie, par Gregory Bivolaru (dit Greg), enseignant de yoga depuis 1978. En 1982, à la suite d’une tentative d’entrisme politique de la Méditation Transcendantale, toute forme de yoga fut interdite en Roumanie. Greg fut emprisonné trois mois en 1989. Libéré à la chute du président Ceaucescu, il a créé l’école de Yoga MISA, une association à but non lucratif qui s’est rapidement développée jusqu’à comporter des dizaines de milliers d’élèves méditant ou yogis, et 250 lieux de méditation dans le pays. Elle anime également deux « camps d’été » pour des rassemblements internationaux. L’association organise chaque année un concours de beauté et l’élection d’une miss Shakti[1].
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Sœurs contemplatives de Saint-Jean

Certains événements récents ont, de nouveau, attiré l’attention sur la « Famille Saint-Jean », déjà sous observation du Vatican depuis 2000 avec la monition, équivalant à un blâme, de Mgr Séguy accompagnée de la nomination d’assistants religieux pour les Frères de Saint-Jean.
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Bulles N°117 : éditorial

La Cour Européenne des Droits de l’Homme (CEDH) a condamné la France pour violation de la liberté de pensée, de conscience et de religion, invoquant le non respect de l’article 9 de la Convention européenne des droits de l’homme. Les procédures fiscales intentées contre trois mouvements sectaires ont été invalidées, tout comme l’avaient été celles concernant l’association Témoins de Jéhovah, en 2011, par un arrêt qui fait office de jurisprudence en la matière.

Certes, la nature de ces décisions reste technique et fiscale, pour autant nous nous interrogeons sur les motivations de la Cour qui semble considérer que tous ces groupes seraient « religieux » quels que soient leur forme juridique, leurs statuts et leurs actions. Le premier arrêt porte pour titre « association cultuelle du Temple pyramide » et les redressements contestés portent sur la période 93-95. Or cette association, créée en 1991 et dissoute en 1995, était une association Loi 1901 et ne pouvait être qualifiée de cultuelle au sens de la Loi de 1905. Son statut ne lui permettait donc pas de bénéficier des exonérations prévues par l’article 795-10 du code général des impôts. La Cour ne semble pas avoir tenu compte des avis des différentes instances juridiques qui confirmeront le bien fondé de l’action des services fiscaux.

En 1995, le Conseil d’Etat a, de son côté, confirmé l’annulation du permis de construire du temple prévu pour la célébration du culte de l’aumisme .
Consciente de ce que les décisions conjointes des pouvoirs publics allaient nuire financièrement à leur activité, l’association se dissoudra, et reportera ses actifs sur une autre association, l’Association du Vajra triomphant… manière connue d’organiser son insolvabilité. Une conception du droit anglo saxonne et globalisante conduit la Cour a un raisonnement très éloigné de la conception française. En décidant du statut à octroyer à tel ou tel, elle fait fi du droit national. Elle favorise ainsi l’amalgame entre secte et religion, permettant aux mouvements sectaires de se considérer comme absouts de toute manœuvre frauduleuse, de l’exploitation de leurs adeptes et d’atteinte à leurs droits fondamentaux.

Au nom des familles et des personnes victimes de ces mouvements, nous demandons à l’Etat français la saisine de la Grande chambre pour un réexamen de ce dossier.

Catherine Picard, présidente de l’UNADFI

La Scientologie en Belgique

En Belgique, bien que la qualification de secte n’existe pas, le rapport parlementaire sur les sectes, publié en avril 1997, « relayait des témoignages inquiétants sur la Scientologie ». Et du côté de la justice le parquet fédéral a décidé de poursuivre la Scientologie « en tant qu’organisation criminelle pour des motifs d’escroquerie, de pratique illégale de la médecine, d’infractions diverses à la loi sur le protection de la vie privée et d’extorsion ». La Chambre du conseil de Bruxelles devrait décider de son renvoi ou non devant le tribunal correctionnel.
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