Depuis dix ans, Paul n’avait plus de contact avec sa femme et ses deux filles. Puis, tout récemment, il a reçu quelques lignes lui annonçant qu’elles avaient quitté la secte « Amour et Miséricorde ».
Aujourd’hui, « on réapprend à se connaître » confie Paul. Mais, ajoute-t-il, son épouse « a peur de voir du monde » et a besoin d’être sans cesse rassurée. Les deux filles, quant à elles, ont davantage de mal « à reprendre pied ».
Pour Catherine Picard, présidente de l’UNADFI, « plus l’embrigadement a duré, plus la sortie peut s’avérer difficile ».
Chaque année, l’UNADFI vient en aide à 300 personnes sortant de mouvements sectaires.
Source : 20minutes.fr, Vincent Vantighem, 23.04.2013