La mère de Tom Cruise, Mary Lee South, n’a plus donné aucun signe de vie depuis avril dernier. Certains pensent qu’elle serait décédée, d’autres qu’elle aurait été enlevée et séquestrée par les scientologues suite aux révélations du magazine Star annonçant, en juillet dernier, que son fils envisageait de quitter l’organisation. Cette disparition laisse place à de nombreuses rumeurs qui ne trouvent aucune réponse tant l’acteur semble protégé par la presse.

Ce n’est pas l’attitude mutique de Tom Cruise qui risque de faire taire les rumeurs. Souvent interviewé, il refuse de s’exprimer sur les événements fâcheux qui jalonnent son parcours de scientologue comme la disparition de sa mère ou le fait qu’il ne puisse plus voir sa petite fille. Il interdit formellement à la presse de lui poser la moindre question et même le plus irrévérencieux des journalistes n’a jamais osé l’interroger sur ces sujets. Ce manque de pugnacité des journalistes est d’autant plus étonnant que la réputation de l’acteur a été
sérieusement entachée par le documentaire Going Clear où Tom Cruise est dépeint comme un personnage odieux et que l’institution dont il est le plus célèbre représentant a été accusée à plusieurs reprises de violer les droits de l’homme.

Il semblerait que Tom Cruise soit parvenu à obtenir le soutien de l’institution hollywoodienne et des personnes tirant profit de ses films (organes de presse inclus). L’ex-scientologue et réalisateur, Paul Haggis, estime que les journalistes manquent de courage et qu’ils commettent une infraction au code de déontologie de la profession. Il estime qu’il y a « des sujets plus importants que la promotion d’un film (…), que tous les journalistes se sont mis d’accord pour ne pas en parler ».

(Sources : National Post, 04.08.2015 & Ecran Large, 24.08.2015
& Gala, 03.09.2015)