Après l’annulation d’un premier procès, à l’issue duquel le jury n’avait pas réussi à trouver de consensus sur la culpabilité de Danny Masterson, un second s’est ouvert fin avril. L’acteur scientologue est inculpé depuis 2020 pour les viols de trois femmes, survenus entre 2001 et 2003.

Si ce procès repose sur les mêmes accusations que le précédent, la juge Charlaine Olmedo a bien précisé que tout sera repris depuis le début.

Pour ce nouveau procès quatre femmes ont témoigné des viols qu’elles ont subis ainsi que des symptômes survenus après que l’accusé leur a donné une boisson alcoolisée lors de leur rendez-vous avec lui.

L’accusé et ses trois victimes ont en commun d’avoir été des adeptes de la Scientologie. Si les jeunes femmes ont quitté le groupe, Masterson en est encore membre. Depuis le début de l’affaire, il est largement soutenu par la Scientologie.

Celle-ci a d’ailleurs été au cœur des débats dès l’ouverture du procès car elle aurait joué un rôle important dans la réticence des jeunes femmes à porter plainte. Si elles le faisaient, elles s’exposaient à être déclarées « personne suppressive », avec des « conséquences dévastatrices ».

Présente au procès, l’actrice Leah Rimini, ancienne scientologue devenue une opposante virulente, estime que « les femmes que Danny a violées méritent justice pour ce qu’elles ont subi, non seulement par Danny mais par la Scientologie, qui a tenté de les détruire pour avoir signalé leurs viols ». 

(Source : CNews, 25.04.2023)