Les agences régionales de santé (ARS) ont reçu une circulaire visant à les mobiliser sur le phénomène de radicalisation et précisant leur cadre d’intervention.
Les ARS devront entre autres :
– sensibiliser et informer les professionnels et établissements sur le rôle qu’ils pourraient être amenés à jouer dans la prise en charge médicale ou le soutien psychologique des individus radicalisés, en voie de radicalisation ou leurs familles.
– Informer les services préfectoraux et les structures ou les professionnels.
La circulaire demande également que chaque ARS désigne un « référent régional radicalisation ». Il devra travailler en étroite collaboration avec les délégués territoriaux de l’ARS, avec la Mission interministérielle de vigilance et de lutte contre les dérives sectaires (Miviludes) et devra dresser une cartographie des ressources régionales volontaires pour prendre en charge les jeunes ou leurs familles.
(Source : Localtis, 15.02.2016)