Les enfants captifs de la secte Lev Tahor

Un Israélien de 22 ans, réchappé de la secte fondamentaliste et anti-sioniste Lev Tahor, installée au Guatemala, a récemment échoué, malgré l’aide d’agents israéliens, dans sa tentative d’arracher son fils âgé de deux ans à ce groupe extrémiste.

Selon plusieurs médias israéliens, l’odyssée du jeune père, Israël Amir, s’inscrit dans un contexte de plus en plus alarmant d’abus sexuels, de maltraitance, d’enlèvements d’enfants et de mariages forcés de très jeunes adolescentes, alors que Lev Tahor envisage de quitter le Guatemala pour l’Iran.

Pour le Jérusalem Post, cette perspective offrirait aux quelques 250 adeptes de la secte une plus grande liberté dans leurs pratiques cultuelles, ultra-radicales, en échange d’un soutien à la république islamique d’Iran dans ses visées anti-sionistes.

Toutefois, les tentatives menées par des membres de la secte pour rejoindre l’Iran à partir du Kurdistan se sont jusqu’ici révélées vaines et les adeptes ont dû regagner le Guatemala, après avoir été renvoyés en Turquie.

La chaîne de télévision israélienne N12 a diffusé le 30 décembre dernier un reportage consacré à ce groupe parfois surnommé le « Taliban juif », en raison des robes noires dont sont vêtues, de la tête aux pieds, les femmes et les fillettes de plus de trois ans.

L’équipe d’agents venus en soutien d’Israël Amir ont réussi à s’infiltrer et prendre des photos du camp retranché de la secte, surveillé par un mirador, où l’on voit des enfants – dont le fils d’Israël Amir- totalement négligés, certains enfermés dans des cages.

Le reportage révèle également que les mères ont reçu l’ordre de tuer leurs enfants, puis de se suicider si les autorités guatémaltèques tentaient de pénétrer dans la secte. Les femmes ont même reçu un cours sur la façon d’égorger leur progéniture.  

(Sources : Times Of Israel, 31.12.2021 & 03.01.2022)

 

  • Auteur : Unadfi