La loi sorcellerie utilisée avant son abrogation

Le mois dernier une femme a été arrêtée pour pratique illégale de la sorcellerie1. Elle sera jugée le 22 janvier prochain.


Accusée d’avoir prétendu disposer de « pouvoirs magiques » lui permettant de suspendre des malédictions, elle aurait exorcisé, moyennant finance, un mauvais sort qui menaçait une femme et sa famille. Son inculpation a eu lieu deux jours avant la suppression de l’article 365 du code criminel canadien qui condamne toute personne prétendant exercer la sorcellerie, la conjuration ou l’enchantement contre une rémunération ou poursuivant l’idée que ses connaissances pourront lui permettre de retrouver une chose volée ou perdue.

Le porte-parole de la police a déclaré que l’inculpation était légale, la loi étant encore en vigueur au moment de l’arrestation. De plus, la police a rappelé le danger de faire confiance à une personne prétendant disposer de pouvoirs mystiques et souhaitant en faire usage contre rémunération.

(Source : 24matins.fr, 22.12.2018)

1. Lire sur le site de l’UNADFI, Une loi canadienne sur la sorcellerie permet l’arrestation d’une femme : https://www.unadfi.org/groupes-et-mouvances/une-loi-canadienne-sur-la-sorcellerie-permet-larrestation-dune-femme/