Bien que prétendant se baser sur des connaissances et des pratiques scientifiques, la géobiologie a toutes les caractéristiques d’une pseudoscience. A la mode depuis une dizaine d’années, cette pratique génère un business qui s’avère très lucratif. Des chercheurs ainsi que la Mission interministérielle de vigilance et de lutte contre les dérives sectaires (Miviludes) alertent sur cette pratique.
Pour Jean-Bruno Renard, professeur émérite de sociologie à l’université Paul Valéry de Montpellier, la géobiologie se réclame notamment de la géologie et de la biologie, deux disciplines qui pourtant ne la reconnaissent pas et se montrent même critiques à son égard. La pratique de la géobiologie serait censée purifier et assurer l’équilibre magnétique d’un lieu ou encore chasser les mauvaises ondes à l’aide d’outils à l’apparence scientifique, dont le commerce constitue un véritable business. L’un des plus emblématiques, l’antenne de Lecher, permettrait de mesurer la longueur des ondes vibratoires et des champs magnétiques. Ainsi, lorsque l’antenne indique 17.70 cela signifie qu’il y a une détection d’énergie divine…
La géobiologie représente aussi une manne financière à travers les formations souvent coûteuses dans des écoles et des académies. L’école française de géobiologie rappelle qu’il faut une enveloppe d’environ 2 000 euros pour acquérir le matériel nécessaire à la pratique. Les cours et formations qui décernent des « diplômes