Enfants maltraités

On parle de « maltraitance » lorsque des actions, du fait de leur fréquence et de leur violence, sont susceptibles de nuire gravement à l’état et au développement physique et psychologique du mineur.

Un nombre important d’enfants, nés ou éduqués dans un milieu sectaire totalitaire, est confronté à des risques importants de maltraitance de la part non seulement de leur entourage familial mais également des autres membres du groupe, et en particulier du gourou. Et les actes de maltraitance sont présentés par ceux qui les commettent comme profitables à celui qui les subit. Pire, ces actes deviennent des valeurs…

L’UNADFI donne des éléments de repères, rappelant que ces maltraitances constituent des atteintes aux droits de l’enfant contenus dans la Convention Internationale des Droits de l’enfant (CIDE), adoptée par l’Assemblée Générale des Nations Unis en 19891.

Atteintes aux liens familiaux

Les membres de la secte se substituent à la famille de l’enfant, brouillant la généalogie familiale et introduisant une confusion dans sa propre histoire et la construction de son identité. S’il vit en communauté, l’enfant peut être empêché de connaître ou fréquenter sa famille élargie (grands-parents, collatéraux), par de nombreux artifices dont l’éloignement géographique ou l’invention d’une nouvelle histoire familiale, par exemple. Dans les cas extrêmes, l’enfant est substitué, dissimulé, envoyé à l’étranger. (…)

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