Dans les organisations sectaires la notion de famille est redéfinie et imposée, au détriment des libertés fondamentales des parents. Leur place et leur rôle ne sont considérés qu’en fonction de la doctrine ou de la volonté du leader. Ils ne sont ainsi pas nécessairement de mauvais parents, mais leur jugement est brouillé, et leur liberté éducative est niée ou limitée de différentes façons.
Parentalité confisquée
« Vous devez juste accomplir votre tâche comme si vous étiez dépositaire de l’enfant, et seulement dépositaire. Mais vous ne devez pas vous attacher à lui : c’est mon travail, vous devez me le laisser.(…) Ces enfants sont les miens, pas les vôtres. »
(Sri Mataji, fondatrice du Sahaja Yoga)
Le groupe apparaissant comme la véritable famille, il arrive que les parents ne soient plus considérés comme tels, remplacés par le gourou et son entourage.
Ainsi Moon, fondateur de l’Église de l’Unification, et sa femme sont considérés comme les Vrais parents.
L’attachement affectif des parents pour leurs enfants étant souvent perçu par les leaders comme un frein à l’engagement, tout est fait pour qu’ils soient très tôt séparés. Ainsi, en Scientologie, l’éducation des enfants est confiée à d’autres adeptes, les parents n’ont avec eux que de rares contacts, et les manifestations affectives sont déconseillées. (…)