La mouvance évangélique rencontre différents cas d’abus spirituels partout dans le monde. Le magazine Réforme a tenté d’analyser les causes et de montrer les conséquences de ces abus.
Depuis le printemps dernier, l’Institut francophone de théologie de Jérusalem (IFTJ) est au coeur d’un scandale à la suite de révélations d’ex-adeptes concernant des abus1. Le cas de l’IFTJ n’est pas isolé.
La mission évangélique Kwasizabantu (KSB), implantée en France et en Suisse, fait face à une enquête policière en Afrique du Sud après la révélation de différents abus, là aussi. Le mouvement est implanté en France notamment via l’école protestante du Cèdre (école privée hors contrat) située dans la Drôme, mais aussi en région parisienne et en Alsace. KSB est aujourd’hui divisée entre la branche d’Afrique du Sud et ses diverses installations dans différents pays occidentaux, devenues indépendantes depuis 2019. En Europe, des ex-adeptes relatent un contrôle abusif des membres, des cas d’abus sexuels impliquant des mineurs, couverts par la hiérarchie, et aussi des litiges financiers. En Afrique du Sud, le mouvement est surveillé par les autorités suite aux révélations d’un média sud-africain sur des faits de viols et de violences et notamment des tests de virginité à des jeunes filles. De nombreux mariages arrangés auraient aussi eu lieu au sein de la communauté.
(Source : Réforme, 06.11.2020)
1- Lire sur le site de l’Unadfi, Enquête ouverte par le parquet de Paris : https://www.unadfi.org/groupes-et-mouvances/enquete-ouverte-par-le-parquet-de-paris/
