D’anciens membres veulent poursuivre l’État pour manque de protection 

D’anciens membres de la communauté fermée de Gloriavale se préparent à intenter un procès contre l’État, l’accusant de ne pas les avoir protégés. Le groupe de plaignants, dirigé par Anna Courage, attend des détails sur un comité interdépartemental formé il y a neuf ans pour examiner la situation à Gloriavale.

Après une décision de la Cour de l’emploi reconnaissant six femmes de la communauté comme employées, et non comme bénévoles travaillant dans le cadre de leur engagement envers la communauté chrétienne, leur avocat, Brian Henry, cherche à identifier les fonctionnaires qui auraient été négligents. Il affirme que « l’État savait que des membres étaient réduits en esclavage à Gloriavale, qualifiée de camp d’esclaves ». Il estime « qu’il aurait pu agir dès 1996 pour protéger les enfants » et précise que « 46 plaintes devraient être déposées ».

L’État, représenté par l’avocate Aedeen Boadita-Cormican, souligne que certaines informations sont hautement confidentielles et que les fonctionnaires bénéficient d’une immunité en l’absence de mauvaise foi.

Une audience s’est tenue ce 2 juillet à la Haute Cour de Wellington. La décision du juge Andrew Skelton est attendue. 

(Source : The Post, 02.07.2024)

A lire sur le site de l’Unadfi : Une victoire judiciaire pour six anciens membres de Gloriavale : https://www.unadfi.org/actualites/groupes-et-mouvances/victoire-judiciaire-pour-six-anciens-membres-de-gloriavale/

  • Auteur : Unadfi