Dans son premier roman Jonathan Goddyn, un ancien adepte des Témoins de Jéhovah, a raconté l’histoire d’une adepte fictive de ce groupe dont il critique vivement le fonctionnement religieux.
L’histoire de son personnage est basée sur de nombreux éléments empruntés à son vécu personnel. Comme elle, il a souffert des décisions d’un père tyrannique et de l’organisation. Lui aussi a vécu un amour interdit avec une femme dont il est aujourd’hui l’époux et avec qui il a eu deux enfants. Il avait depuis longtemps entamé l’écriture de son livre, mais il l’a terminé rapidement afin de faire coïncider sa sortie avec le procès historique contre les Témoins de Jéhovah qui s’est ouvert en février en Belgique.
Comme les plaignants, il a lui aussi souffert de l’ostracisme de sa famille après avoir été chassé de chez lui par son père le jour de l’inhumation de sa mère. Quelques jours auparavant il avait osé émettre des doutes au sujet de l’organisation.
Il aborde en outre les thèmes de l’abus et de la maltraitance et principalement la manière dont ils sont traités au sein de l’organisation. Une organisation composée de « douze vieillards à New York qui déterminent tout, ce n’est pas bon » assène-t-il. Mais il est bienveillant à l’égard des membres qu’il ne considère pas comme responsables.
(Source : hln.be. 24.02.2021)