Dans l’Amérique de Donald Trump, la recherche scientifique est perçue comme un ennemi. Pour la combattre, le président a décidé de pulvériser les budgets qui lui étaient alloués.

Sous prétexte de défendre la liberté d’expression, l’administration de Donald Trump s’emploie à restreindre l’indépendance des scientifiques. Elle assimile leurs travaux à de simples opinions. Pire, elle considère qu’il y a une sorte de force maléfique au sein du monde académique. Les coupes budgétaires frappent durement des domaines sensibles comme la santé et le climat. Robert F. Kennedy Jr., ministre de la Santé et figure « antivax », annonce pour sa part une lutte contre les institutions sanitaires.

À l’instar de la culture, où la censure s’exerce au nom de la lutte contre le « wokisme », la science est présentée comme une idéologie à combattre. Trump brandit donc les armes et adopte des méthodes brutales. Il traite les chercheurs « d’activistes » et opère des coupes sèches dans leurs budgets.

Face à cette offensive, la résistance s’organise. Des voix s’élèvent dans le monde universitaire avec le mouvement « Stand up for science ». Ces voix veulent rappeler que « la recherche scientifique est un pilier de toute démocratie qui fait de l’éducation, la liberté, l’indépendance et la souveraineté des valeurs qui ne se marchandent pas ».

(Source : La Charente Libre, 12.03.2025)