Un post publié le 13 février sur le réseau social LinkedIn par la CPAM du 77 soulignait la prise en charge possible de consultations de PSNC.

La CPAM de Seine-et-Marne a ainsi indiqué pouvoir rembourser des séances d’ostéopathie, de chiropractie, d’ergothérapie, d’hypnothérapie, d’acupuncture, de sophrologie ou encore d’étiopathie, dans la limite de quatre sessions par an et 50 euros chacune, pour les personnes aux revenus modestes.

Ces prestations étaient intégrées à « l’action sanitaire et sociale » de la CPAM du 77. En effet, chaque caisse perçoit une part d’un fonds national destiné à offrir une aide financière ponctuelle aux personnes les plus précaires. Chaque conseil détermine ensuite les pratiques pouvant être prises en charge. Selon la CNAM, « il s’agit essentiellement de prise en charge de prothèses dentaires, d’optique, d’audioprothèse, d’aide au paiement de certains frais, … ». De fait, pendant un an, la CPAM de Seine-et-Marne a « pris en charge, de manière individuelle et exceptionnelle, des pratiques alternatives pour des assurés aux ressources limitées ».

Cette pratique a toutefois suscité l’indignation de plusieurs syndicats et ordres de professionnels de santé, qui pointent le financement, par l’argent public, de pratiques non éprouvées. Le directeur général de la CNAM a rapidement donné consigne de cesser ces remboursements. En effet, à l’exception de l’ergothérapie – discipline visant la rééducation de personnes handicapées – et dans une certaine mesure l’hypnothérapie, aucune des thérapies citées n’a prouvé son intérêt médical. 

(Sources : Le Parisien, 14.02.2024 & TF1 Info, 14.02.2024 & FranceTV Info, 15.02.2024 & L’Express, 15.02.2024)