Suite à cette tribune, le syndicat national des médecins homéopathes (SNMHF) avait poursuivi plus de 60 signataires de la tribune pour « non-confraternité ». Parmi les sanctions de lOrdre des médecins, avaient été prononcés plusieurs avertissements, blâmes, et une suspension temporaire.

L’un des médecins signataires, ayant fait appel, a vu sa sanction confirmée par l’Ordre des Médecins en février 2024. Le soignant écope d’un avertissement et une inéligibilité de 3 ans au Conseil de l’Ordre des Médecins. Cette peine symbolique inquiète toutefois les lanceurs d’alerte, car elle risque de faire jurisprudence.

Dans un arrêt paru en décembre 2023, la chambre disciplinaire nationale du CNOM reprochait à la tribune des propos « excédant par leur ton la pondération attendue de médecins lorsqu’ils s’expriment publiquement sur un sujet, même polémique ».

Dans un communiqué, le collectif NoFakeMed a déploré une décision « choquante », « à contre-courant de l’Histoire ». Le président du mouvement, Pierre de Brémond d’Ars, ayant lui-même reçu un blâme en 2018, espère « un soutien de l’Ordre des médecins ».  

(Sources : BFMTV, 23.02.2024, What’s Up Doc Le Mag, 26.02.2024, Le Figaro Santé, 26.02.2024)