Le naturopathe était jugé en appel au début du mois de décembre 2022. La peine énoncée en première instance en octobre 2021 a été à nouveau requise : deux ans de prison avec sursis et interdiction d’exercer le métier de naturopathe.
Aucune demande d’exécution provisoire de sa peine n’avait été demandée en première instance. Le naturopathe a donc pu continuer à exercer en attendant son procès en appel. C’est en téléconsultation, dans le cadre de stages organisés par Irène Grosjean au Maroc, que Miguel Barthéléry a poursuivi son activité. Camille, qui accuse le naturopathe d’être à l’origine du décès de son mari atteint d’un cancer et qui suivait des programmes de jeûnes et de purges, le déplore : « c’est indécent, si on estime qu’il est dangereux au point de lui interdire de travailler, je ne comprends pas que la juge n’ait pas demandé aussi une exécution provisoire ». Elle reçoit depuis un an des témoignages de familles décrivant le calvaire que le naturopathe aurait fait vivre à leur proche malade. Des récits qui attestent d’une absence de remise en question de la part du naturopathe : « Miguel n’a rien changé à sa façon d’être, il ne s’est pas remis en question, même après son procès d’octobre 2021. Il prend tout cela par-dessus la jambe. Il se sent tellement supérieur et sûr de ce qu’il fait. Il continue ses consultations, il organise des stages. Et écarte toujours les malades de la médecine conventionnelle. »
L’accusé s’est défendu lors de son procès en appel : « je n’ai pas promis de guérison ». Le délibéré du procès en appel sera rendu le 9 février 2023.
(Sources : leparisien.fr, 08.12.2022 ; la1ere.francetvinfo.fr, 09.12.2022)