Dans le dernier numéro de Contact sages-femmes, le trimestriel du Conseil de l’Ordre, un dossier est consacré aux dérives thérapeutiques et sectaires.
Le dossier mentionne les chiffres du sondage Odoxa-UNADFI : 70% des Français ont une bonne image des thérapies alternatives et 58% estiment pouvoir se fier au diagnostic des praticiens qui les proposent. Le Conseil de l’Ordre rappelle que le monde de la périnatalité est particulièrement perméable aux dérives, devant la vulnérabilité des jeunes parents.
L’Ordre présente les conduites à tenir devant une pratique « déviante », en signalant en premier lieu les faits à l’Ordre ou à l’ARS. Il est également possible d’adresser une plainte au procureur de la République, de déposer un signalement auprès de la Miviludes. L’ordre rappelle que l’information donnée par un ou une sage-femme doit être « objective et conforme aux données acquises de la science, tout en respectant le libre choix du patient, en ayant une attitude correcte et attentive envers ce dernier et en respectant les règles de « confraternité » ». Il est également rappelé que les violations du code de déontologie peuvent avoir des implications juridiques conséquentes, puisqu’elles exposent à des sanctions disciplinaires, pénales, et civiles.
Afin de limiter les risques associés aux PSNC, l’Ordre des sages-femmes prévoit de signer un partenariat avec la Miviludes et d’élaborer un guide à destination des professionnelles pour permettre une meilleure identification des dérives.
(Source : Contact Sages-Femmes, 10-11-12.2023)