Les PNCAVT peuvent être mortelles

Une espagnole est morte à Gérone après s’être présentée à l’hôpital avec un sein totalement « putréfié » par un cancer « traité » par une médecine alternative.

La patiente avait refusé la chimiothérapie, la chirurgie et la radiothérapie pour faire confiance à un guérisseur qui lui donnait des pilules pouvant être de l’homéopathie selon l’oncologue qui l’a reçue. A propos de la dégradation de son sein, le thérapeute aurait dit que tout ce qui sort de la peau est bon.

L’oncologue en charge de la défunte se souvient d’un autre cas. Un jeune étudiant avait abandonné son traitement contre la leucémie pour faire confiance à un guérisseur. Cela lui avait couté la vie. Un procès avait alors été intenté mais le juge avait acquitté le guérisseur, estimant que la décision relevait du libre consentement du jeune homme concernant son traitement et non pas de l’efficacité du traitement fourni par le guérisseur. L’oncologue regrette que la loi soit du côté des guérisseurs et souhaite que les différentes études parues sur les médecines alternatives amènent des changements législatifs.

(Source : RIES, 20.07.2018)