Méthode de soins par imposition des mains, inventée au 19ème siècle par un médecin japonais (Mikao Usui) lors d’une crise mystique. Reiki signifie en japonais « énergie universelle de vie », c’est-à-dire la force divine qui soutient toute vie.
Elle vise à agir sur la totalité de l’être (plans physique, émotionnel, mental et spirituel), qu’elle cherche à harmoniser. Elle prétend aussi soigner toutes sortes de troubles physiques, voire psychologiques. Le praticien établit un lien entre lui-même et l’énergie de l’univers, dont il devient un canal. Sa pratique consiste à accomplir des gestes symboliques ésotériques et à poser les mains sur différents points du corps du patient. Lors de ces contacts, l’«énergie reiki» passe des mains du thérapeute dans le corps du patient.
Seuls des « maîtres diplômés » peuvent dispenser le reiki (une séance revenant à environ 50 euros). Pour devenir maître, il est nécessaire de suivre des initiations assez coûteuses (de 3000 à 5000 euros au total) comportant trois ou quatre degrés.
-*Le premier degré, consiste à ouvrir le canal énergétique : » Le Maître ouvre chez l’initié un canal sur le sommet du crâne et dans les mains. L’énergie du Reiki peut alors couler dans le corps par la tête et en sortir par les mains « . Cette initiation permet de donner des traitements au corps physique par imposition des mains sur soi ou sur les autres. Les initiés apprennent un protocole d’une vingtaine de positions pour poser les mains sur les parties du corps.
-*Le deuxième degré, consiste à ouvrir le canal énergétique à un plus haut niveau : il permet de donner du Reiki à distance et de traiter le mental.
-*Le troisième degré, permet d’accéder au niveau de maître afin d’initier à son tour.
Cette méthode qui s’apprente à une méthode de soin globale n’est aucunement validée scientifiquement. Puisque leur but est de guérir, les maîtres Reïki pourraient être assimilés à des thérapeutes; or ils exercent hors de toute réglementation, sans avoir reçu lors de leur cursus de « maître Reiki » de diplôme reconnu validant des compétences médicales en matière de diagnostic et de soins.