Le Syndicat des professionnels de la naturopathie (SPN) a diffusé le 13 janvier un communiqué de presse réclamant un encadrement de la profession par l’Etat, en vue d’opérer un tri entre vrais praticiens et charlatans. Quelques jours plus tard le collectif NoFakeMed s’est opposé par voie de communiqué à cette demande.

Le SPN assure réclamer depuis 2017 que l’Etat légifère sur la question : règlementation plus stricte de la profession, mise en œuvre de « titres certifiés », obligation de formation. « Nous voulons réguler, organiser, écrémer, c’est une urgence. Nous devons travailler de concert avec les autorités compétentes pour que la naturopathie soit reconnue comme une pratique de la prévention, complémentaire à notre médecine », déclare dans le communiqué Mme Attalauziti, présidente du SPN.

Dans un communiqué diffusé le 19 janvier, le collectif No FakeMed a répondu : « la naturopathie reste une pratique illusoire aux procédés infondés et, en France aujourd’hui, une porte d’entrée majeure aux risques de dérives sectaires ». Le groupe d’experts se veut clair : « il n’y a pas de bons ou de mauvais charlatans ».   

(Sources : 20minutes 18.01.2023  & legeneraliste.fr, 19.01.2023)