La Miviludes souhaite enrayer la diffusion de fausses informations portant sur la santé

Dans un entretien paru dans le magazine Le Parisien, le président de la Miviludes Christian Gravel informe du souhait de la mission de travailler de concert avec les plateformes numériques dans le but de freiner la diffusion de fausses informations sur la santé, dont les conséquences peuvent être tragiques.

Le président de la Miviludes considère Eric Gandon comme « l’archétype de la dérive sectaire » et rappelle qu’il n’est pas le seul à manipuler, sous couvert de bienveillance, des personnes en quête d’un mieux-être ou de guérison, dans l’unique but de les faire rompre avec la médecine et de leur extorquer de l’argent. Afin de combattre efficacement ces charlatans, la Miviludes prévoit de solliciter Google, Meta et Twitter à l’occasion des assises nationales des dérives sectaires prévues en mars avec la secrétaire d’Etat Sonia Backès. Il s’agira de trouver un accord avec ses plateformes en vue d’« entraver la diffusion de contenus toxiques ». Il cite l’exemple de Doctolib, qui avait travaillé aux côtés de la Miviludes dans son entreprise de suppression de comptes de naturopathes et autres « praticiens bien-être ».  

(Source : Le Parisien, 18.01.2023)

  • Auteur : Unadfi