La Ligue contre le cancer (LCC) propose dans ses antennes départementales diverses pratiques de médecines douces comme le shiatsu, la réflexologie ou le reiki dans le cadre d’activités de « bien-être ».

Ces pratiques n’ont aucune base scientifique et plusieurs ont été épinglées par la Mission interministérielle de vigilance et de lutte contre les dérives sectaires (Miviludes). La LCC des Hauts-de-Seine propose des ateliers de kinésiologie, technique considérée « à risque » par la Miviludes, en collaboration avec l’Espace Guimel. Le comité organise également des ateliers d’aromathérapie et naturopathie en partenariat avec Ivoleos. En octobre 2024, un partenariat financier de 500 000 € a été signé entre la LCC nationale et Gregory Ninot, président de la Non-Pharmacological Intervention Society (NPIS). Cette société organise des congrès où interviennent des personnalités controversées, notamment des promoteurs de médecine anthroposophique et de fasciathérapie. Philippe Bergerot, président national de la LCC, appelle à distinguer les soins de support scientifiquement reconnus des activités de bien-être non prouvées, mais les pratiques douteuses persistent dans plusieurs antennes départementales malgré le partenariat avec la Miviludes signé en 2021. 

(Source : Marianne, 15.09.2025)