Au début du mois de septembre 2021, France 2 a diffusé « Fake news, la machine à fric », un documentaire sur les circuits financiers permettant aux producteurs de désinformation de prospérer notamment grâce à la publicité. Des entreprises, associations ou plateformes sur le web peuvent contribuer, parfois contre leur gré, au développement de ces fake news.
Selon l’ONG américaine Global Disinformation Index, la publicité sur internet aurait permis aux producteurs de fake news d’empocher au moins 235 millions de dollars sur une année. Les journalistes qui ont réalisé ce documentaire ont pu interviewer des hommes d’affaires qui ont bâti leur fortune sur le commerce des fake news ou encore Pierre Barnerias le réalisateur du film « Hold-up ».1
Une étude menée avec la collaboration d’une cinquantaine de citoyens a permis de constater que différentes entreprises mais aussi des associations ou même le gouvernement financent les auteurs de désinformation par l’intermédiaire de publicité en ligne, par des encarts publicitaires visibles sur les sites de désinformation. Souvent ces marques ne savent pas qu’elles financent de tels sites car leur publicité est souvent sous-traitée et se base sur une automatisation du ciblage de leur publicité.
(Sources : France Culture, 29.08.2021 & France Info, 02.09.2021 & 03.09.2021)
Regarder le replay : https://www.france.tv/france-2/complement-d-enquete/2721737-fake-news-la-machine-a-fric.html
- Lire sur le site de l’Unadfi, Hold-up : la stratégie d’un film complotiste : https://www.unadfi.org/domaines-dinfiltration/internet-et-theories-du-complot/hold-up-la-strategie-d-un-film-complotiste/