Dans son dernier ouvrage intitulé Des lignes et des cailloux, publié chez Massot Éditions, l’autrice Emma s’attaque au sujet de l’éducation positive à laquelle, dont elle décortique les dérives dans un chapitre de son ouvrage.
Interrogée par le Huffington Post, l’autrice explique s’être intéressée à l’éducation positive lorsqu’elle est devenue mère. En cherchant des réponses elle a découvert les écrits de la psychothérapeute Isabelle Filliozat qui n’ont été finalement pour elle qu’une succession d’injonctions sans solutions.
Ce mode d’éducation mène selon elle a une perte de spontanéité dans la communication et une perte de confiance en soi. Elle a vu des mamans de son entourage, qui essayant d’appliquer à la lettre les préceptes, laissaient leurs enfants hurler de colère en leur répétant des phrases sans efficacité pour les calmer comme « oui, j’accueille ton émotion, je comprends que tu es très en colère. »
Ne tenant pas compte de l’épuisement parental, certains parents qui craquent éprouvent une énorme culpabilité, jusqu’à la terreur pour certaines mamans qui sont persuadées qu’elles ont fait perdre des neurones à leur enfant en élevant la voix [sic !]
Pour en savoir davantage sur ce mouvement, elle a lu beaucoup d’ouvrages sur le sujet, a participé à des groupes d’éducation positive. Le mouvement faisant appel à la science pour se justifier, elle s’est penchée sur cet argument et à découvert qu’on ne sait rien excepté les évidences sur l’éducation comme le fait qu’il ne faut pas frapper ou humilier son enfant.
Pour l’autrice, il y a une forme d’emprise dans cette éducation qui amène des parents à s’investir coute que coute et à ne pas abandonner même en cas d’échec, parfois jusqu’à couper les ponts avec ceux qui pensent différemment d’eux.
(Source : Huffington Post, 09.09.2023)