Le 21 mars 2012, Claude David, ex-psychothérapeute installé au château de Belbéraud, au début des années 2000, a été condamné par le tribunal correctionnel, à deux ans de prison pour abus de faiblesse sur cinq de ses anciens patients qui avaient « vécu sous son emprise ». A cette époque, Claude David dirigeait la communauté des « Gens de Bernard ». Il devra rembourser au titre du préjudice subi des sommes allant de 2000 à 25.000 euros.
Lire la suite
France
La Scientologie recrute sur internet
Rechercher « test de personnalité » sur le moteur de recherche Google amène sur le questionnaire de la Scientologie, le fameux « Oxford Capacity Analysis » ou « test de personnalité » comportant 200 questions. A la fin du « test » l’adresse e-mail est demandée.
Lire la suite
Catherine Tissier gagne son procès en appel
Après plus de douze années de procédure, Catherine Tissier a gagné son procès en appel dans l’affaire dite de l’Opus Dei. Dans son arrêt du 26 mars 2013, la Cour d’Appel de Paris déclare « l’Association de Culture Universitaire et Technique (ACUT) qui gère l’école hôtelière de Dosnon (ETPH) et le centre international de rencontres de Couvrelles, ainsi que les deux responsables desdits établissements, coupables de travail dissimulé par dissimulation de salariés et d’activités et de rétribution inexistante ou insuffisante du travail d’une personne vulnérable ou dépendante ».
« Les faits concernent pour partie la situation de Catherine Tissier engagée depuis 1987 comme numéraire auxiliaire et affectée en cette qualité pendant de nombreuses années au sein des différents établissements dépendants de l’Opus Dei, dont l’ACUT. »
L’ACUT a été condamnée à une peine d’amende de 75.000 euros et les deux responsables, personnes physiques, à une peine d’amende de 3.000 euros chacune. Par ailleurs la Cour a ordonné, «aux frais avancés de l’ACUT, la diffusion d’un communiqué qui établit que les infractions poursuivies sont en lien notamment avec la vulnérabilité de Catherine Tissier et son statut de numéraire auxiliaire au sein de l’Opus Dei ».
Enfin, Catherine Tissier, déclarée recevable et bien fondée en sa constitution de partie civile, s’est vue allouer des dommages et intérêts en réparation de son préjudice moral et financier, ainsi que la prise en charge de ses frais judiciaires » A lire sur le site internet de l’Opus Dei :[…] « deux des responsables de l’Ecole hôtelière Dosnon et l’ACUT viennent d’être condamnés en appel […] au versement d’une amende pour des faits relatifs au droit du travail ». Les personnes concernées se sont pourvues en cassation ».]].
Source : D’après une déclaration de Me Rodolphe Bosselut, avocat de Catherine Tissier à la presse / www://ccmm.asso.fr, 27.03.2013
Un statut de numéraire auxiliaire bien identifié
Le début de l’affaire remonte à 2001 suite à une plainte de Catherine Tissier. En 1985, à 14 ans, elle était entrée à l’école hôtelière Dosnon (Aisne) qui dépend de l’ACUT. Elle avait ensuite rejoint l’Opus Dei à 16 ans en tant que « numéraire auxiliaire » c’est-à-dire chargée des tâches domestiques[1].
Pendant 13 ans, Catherine Tissier avait travaillé pour des organismes et des associations qui, selon son avocat, Maître Bosselut, dépendent de l’Opus Dei.
Le 24 novembre 2011, le Tribunal correctionnel avait relaxé l’ACUT et les deux responsables de l’école Dosnon. Le Parquet de Paris avait alors fait appel.
Source : Courrier Picard / AFP, 27.03.2013
Pour plus d’informations, consulter le site de l’UNADFI :
Lettre ouverte de l’UNADFI au Premier ministre
Monsieur le Premier Ministre,
Lire la suite
Le groupe d’études sur les sectes en appelle au Premier ministre
Le 4 avril 2013, le groupe d’études sur les sectes, présidé par M. Georges Fenech [1], a remis un courrier à M. Jean-Marc Ayrault, Premier ministre.
Lire la suite
Commission d’enquête sur l’influence des mouvements sectaires dans le domaine de la santé
Le mercredi 10 avril 2013, le rapporteur de la commission sénatoriale, Jacques Mézard, a présenté le rapport « Dérives thérapeutiques et dérives sectaires : la santé en danger » au cours d’une conférence de presse.
Lire la suite
Lucien Zécler : « J’ai voulu être un bâtisseur d’hommes »
Long article consacré à Lucien Zécler, président de l’ADFI Martinique. Il y raconte son enfance à Fort de France, sa scolarité puis son entrée à l’Ecole normale. Il deviendra instituteur, conseiller pédagogique puis directeur d’école. En 1946, il sera le témoin du passage de la colonie à la départementalisation, ce qui marque « un tournant radical » dans l’histoire politique et sociale. Il vivra « pleinement » cette période.
Lire la suite
« Sectes, de Moon à la Scientologie – Comment elles s’implantent dans le 13e »
Le mensuel « Le 13 du Mois » a publié un dossier sur les mouvements à caractère sectaire implantés dans le 13è arrondissement de Paris.
Lire la suite
Communiqué de l’archevêque de Dijon
Dans un communiqué daté du 7 mars dernier, l’archevêque de Dijon, Roland Minnerath, adopte « enfin une posture ferme » concernant le groupe « Amour et Miséricorde » et notamment vis à vis de la responsable du groupe, Eliane Deschamps qui exerce « une emprise psychologique inadmissible sur certaines personnes crédules ».
A la fin des années 2000, Georges Fenech, alors président de la Miviludes, avait fait une visite inopinée dans ce groupe installé en Côte d’Or. Destinataire de plusieurs signalements, il avait alors rencontré Eliane Deschamps qui prétendait voir la Vierge, puis l’archevêque de Dijon, Mgr Minnerath.
Mais, dans les faits, c’est seulement en 2008 que le groupe avait défrayé la chronique. A cette époque, malgré de nombreux témoignages indiquant des situations de ruptures familiales, d’humiliations et de demandes financières exorbitantes, Roland Minnerath sollicité, avait simplement déclaré que c’était au pouvoir judiciaire seul d’établir l’existence d’éventuelles dérives. Aujourd’hui, il se ravise et il « invite instamment les personnes qui maintiendraient encore un lien à connotation religieuse avec Mme Deschamps à prendre leurs distances et à renouer avec leurs familles qui les attendent ».
Sur le plan judiciaire, une plainte avait été déposée mais elle avait abouti à un non-lieu en juillet 2007. Une nouvelle plainte avait ensuite été déposée par un homme dont l’épouse et les deux filles étaient allées rejoindre la communauté. D’autres familles avaient ensuite porté plainte dans la même procédure.
Suite à ces dépôts de plaintes, un juge d’instruction a été saisi de l’affaire Les gendarmes de Dijon enquêtent depuis plus d’un an sur la communauté.
Source : La Gazette, Jérémie Demay, 04.04.2013 & BFMTV, Alexandra Gonzalez, 25.04.2013
Une association pour venir en aide au x victimes d’Amour et Miséricorde
En juillet 2009, l’Association pour le Dialogue et la Réconciliation (ADER) a été créée, réunissant 180 membres dispersés dans toute la France.
Lire la suite
