Irène a été adepte d’un groupe apocalyptique basé non loin du désormais célèbre pic de Bugarach . Enfermée durant 30 ans dans une prison mentale, elle estime que le moins qu’elle puisse faire, c’est de témoigner pour que d’autres ne tombent pas dans un tel enfer.
France
Mise en état de sujétion (4ème et dernière partie)
Les précédents articles ont décrit les étapes d’entrée dans un mouvement sectaire et de transformation de la personnalité. Après une phase de séduction de la part d’un groupe chaleureux et flatteur, l’adepte a cru en une doctrine et des projets qui ont pris chez lui une résonance particulière ; il s’est engagé à oeuvrer pour le groupe et à suivre ses enseignements. En fait il a donné son accord à une procédure, en toute méconnaissance du processus de transformation durable qu’il va subir, du résultat final et des finalités des maîtres du jeu.
Mise en état de sujétion (3ème partie)
La première préoccupation d’un groupe sectaire, dès lors que la « cible » a volontairement fait un pas en sa direction, est de faire sauter le verrou de son sens critique pour pouvoir l’imprégner de sa doctrine et agir sur sa personnalité jusqu’à la transformer. Pour ce faire, il ne va pas d’emblée chercher à persuader par la discussion,- convaincre par la raison seule est aléatoire et éphémère-. Il va commencer par contrôler son cadre de référence (environnement, informations), conditionner son équilibre physiologique (sommeil, nourriture, fatigue), et contrôler son comportement et ses émotions (à la faveur d’activités au sein d’un groupe chaleureux et reconnaissant à chaque effort consenti). La persuasion et la « conversion » en adepte suivront (…)
Le gourou de Valbonne
La Cour d’assises des Bouches-du-Rhône a condamné en appel Sean O’Neil à 19 ans de prison pour des viols commis en 2009 et 2010 à Valbonne, sur trois adolescentes sur fond de manipulation mentale, aggravant la peine de 15 ans prononcée en première instance. Cet australien de 43 ans, adepte d’Hare Krishna, avait en outre été accusé d’avoir exercé sur les jeunes filles un chantage affectif, une emprise morale.
Les derniers chiffres
Depuis la mise en place du dispositif gouvernemental permettant la remontée des situations aux services de l’Etat, 3100 cas de radicalisation ont été signalés par des proches ou les services publics.
Un magnétiseur accusé d’agressions sexuelles
Un magnétiseur de Lodève (34) a été mis en examen pour agressions sexuelles suite aux plaintes de deux femmes ayant « eu recours à ses services ».
L’herboriste qui se vantait de détenir le remède contre le sida
Jean-Pierre Raveneau, gérant d’une herboristerie dans le IXè arrondissement de Paris comparaîtra le 9 juin prochain pour exercice illégal de la pharmacie. Il commercialisait clandestinement un pseudo-remède censé combattre bactéries et virus y compris le VIH, virus responsable du sida.
Les Sages ont tranché : la vaccination demeure obligatoire en France
Marc et Samia Larère avaient saisi le Conseil constitutionnel afin de contester l’obligation de vaccination pour leurs enfants. Les Sages ont estimé qu’ils devaieent se conformer à la législation actuelle estimant que la vaccination obligatoire des enfants était conforme à « l’exigence constitutionnelle de protection de la santé ».
Internet
Le décret sur le déréférencement des sites(1) faisant l’apologie du terrorisme ou diffusant des images à caractère pédopornographiques sur les moteurs de recherches est paru au Journal officiel le 5 mars 2015, complétant le dispositif de blocage de sites déjà en vigueur.
Caractériser un abus de faiblesse
L’abus frauduleux de l’état de faiblesse est un fait de société de plus en plus médiatisé – le dossier de l’affaire Bettencout en est le plus célèbre exemple. Il se définit légalement comme le fait de profiter de la particulière vulnérabilité d’une personne afin de la conduire à faire des actes ou s’abstenir de faire des actes, ayant des conséquences particulièrement préjudiciables pour cette même personne. Il est réprimé par l’article 223-15-2 du Code pénal et puni de trois ans d’emprisonnement et de 375 000 euros d’amende.