Une adepte d’une secte gnostique tue son bébé

Marisol Fabiola Serrano Martinez a tué sa petite fille âgée de six mois parce qu’elle était le « mal ». Elle a expliqué que son geste avait sauvé le monde. Le tribunal de La Corogne devra décider du degré de responsabilité de cette mère, adepte de l’Institut Gnostique d’Anthropologie de Samaël.

Selon les experts, elle souffrirait de troubles de schizophrénie paranoïde. Cependant, les arguments évoqués et les mots utilisés pour justifier son acte (« sa fille est l’incarnation du mal depuis qu’un petit garçon lui a mis le doigt dans l’oeil », « j’ai entendu des voix me disant que je devais tuer ma fille pour sauver l’univers », « après sa mort un vaisseau spatial viendra pour l’emmener sur Sirius, planète du Christ vivant ») et le rituel qui a suivi la mort de l’enfant (serviette blanche posée sur les extrémités du corps entre deux pierres) montrent l’influence de la secte.

Le juge le confirme : « il ne s’agit ni d’un acte isolé ni d’un acte dément mais de l’exécution de pratiques enseignées par la secte. » Le drame s’est produit alors que se déroulait le Congrès international de l’anthropologie gnostique, organisé par l’Institut auquel Fabiola et son mari participaient.

Le ministère public a réclamé une peine de 25 ans de détention dans un établissement psychiatrique.

(Source, Infocatolica, Luis Santamaria, 08.06.2016)