Alors que les Frères de Plymouth projettent d’installer une salle de culte aux abords de la métropole lyonnaise, la presse a cherché à décrire ce mouvement dont les apparences discrètes masquent une doctrine stricte.

Le nouveau lieu de culte devrait voir le jour entre les villes de Rillieux-la- Pape et Neyron et pourrait accueillir jusqu’ à 1 000 personnes. Il serait doté d’un grand parking. Un collectif d’habitants dénonce cette installation qu’il juge déplorable au niveau de l’impact environnemental et rappelle qu’il ne s’oppose en aucun cas au mouvement.

Dans son article sur l’installation du lieu de culte, Nice Matin rappelle certains principes qui régissent le groupe. Notamment la séparation entre le bien et le mal qui fait que les adeptes se qualifient de « purs » et adoptent « un comportement discriminatoire » envers les autres. L’organisation dispose d’un réseau d’écoles hors contrat, appelé OneSchool. Le programme commun de l’Education nationale est enseigné à l’exception de l’éducation sexuelle dont le contenu est remis aux parents mais non dispensée à l’école.

Les témoignages d’ex-adeptes montrent la difficulté de sortir du groupe. Certains confient qu’une fois sortis, les anciens fidèles peuvent être considérés comme des adversaires. Cela entraine chez les sortants une certaine peur et le souhait d’être oubliés par l’organisation.

Pour rappel, dans son rapport de 2005, la Mission interministérielle de vigilance et de lutte contre les dérives sectaires (Miviludes) et la commission d’enquête parlementaire de 2006 concernant les enfants dans les mouvements sectaires avaient alerté sur le fait que, selon plusieurs témoignages, les enfants du groupe étaient bien souvent coupés du monde. Depuis 2015, la Mission a été sollicitée plus d’une trentaine de fois à propos du mouvement.

(Source : Nice Matin, 23.10.2020)

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