Les dessous de la secte pseudo-catholique

Gines Jesus Hernandez était l’un des papes autoproclamés de l’Église chrétienne palmarienne. Sous le nom de Gregorio XVIII, il a été un temps le leader de cette secte schismatique crypto-fasciste qui avait sanctifié Franco et n’avait d’autre but que le sexe et l’argent. En fuite avec sa compagne Nieves, ils racontent ce qu’ils y ont vécu.

Gines Jesus Hernandez avoue que tout a commencé comme une « farce ». L’objectif des leaders était d’assouvir leurs désirs de sexe et d’argent. Pour garder leurs fidèles, ils tenaient des discours contre les communistes, les francs-maçons et le Concile Vatican II. Dans sa cathédrale de Palmar, Gines Jesus Hernandez était porté par les adeptes sur un trône papal alors qu’il prônait l’humilité. Mais des luttes de pouvoir ont précipité son départ. Il fuit avec sa compagne cachée, Nieves, et se lance dans un combat contre les dirigeants.

Dans ce « vatican espagnol », Gregorio XVIII est désormais remplacé par Pierre III. Les membres les plus aisés de la secte ne sont pas espagnols mais américains, suisses ou allemands. Les scandales sont apparus avec des accusations de privation de liberté, des confessions d’abus sexuels et toutes les annonces prophétiques qui ne se sont jamais réalisées.

(Sources : Daily Best & Atlantico, 20.08.2016)

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