Entre foi et business

Annoncer la parole de Dieu est devenu très lucratif. La Belgique [comme d’autres pays], assiste à la prolifération des églises dites du réveil ou éveillées. Nombre de pasteurs de ces églises amassent des fortunes au détriment des fidèles les plus vulnérables, souvent d’origine africaine.

Les pasteurs et autres dirigeants de ces églises se distinguent notamment par l’aspect marketing de l’évangélisation. Ils prennent soin de leur image : costumes, coiffures extravagantes, cours de communication… Ils se distinguent également par leurs « prestations » comme la prédiction de l’avenir des adeptes.
Leurs méthodes pour exiger de l’argent des adeptes et leur mode de recrutement suscitent des interrogations. La nouvelle recrue est souvent amenée par un adepte de l’église. La prédication prend souvent la forme d’une « dénonciation véhémente » du monde. Lorsqu’il est accroché, le nouvel adepte est pris dans un tourbillon de prières, de chants, de réunions, d’études bibliques, de séminaires… contribuant à le couper de son environnement. Quand il est totalement endoctriné, il est inviter à offrir la dîme, c’est-à-dire verser un dixième de son salaire souvent bien maigre.

(Source : Camer.be, 02.05.2016)