Le 24 mars 1978, Albert Glaude, belge installé au Québec depuis 1957, bien connu dans le milieu ésotérique, aurait mis au point une méthode thérapeutique, la catharsis glaudienne, consistant à utiliser un tunnel mental symbolique : celui-ci contiendrait tous nos souvenirs d’évènements traumatisants du passé et occultés.
D’après Albert Glaude, [1] « la plupart des maladies, physiques ou mentales, ont pour origine des chocs émotifs violents vécus avant l’âge de six ans » !
 

La pratique

En visionnant un tunnel, le sujet, sur les suggestions du thérapeute, devra ouvrir un certain nombre de portes. Chacune des portes nous plongerait dans le revécu de ce qui avait été occulté. Quand toutes les portes sont franchies, (à raison de 3 à 5 séances de trois heures par semaine) et que nous atteignons la lumière au bout du tunnel, nous sommes guéris.

 

Controverse

Mettant les sujets dans un état de relaxation (en fait dans un état modifié de conscience) il ferait visionner à ses patients des films de viols, ceci pour mieux les amener à se remémorer leurs propres traumatismes de l’enfance.

Dans un article « La Presse », Montréal, du vendredi 4 Juin 1999, voici ce qu’on peut lire : « Albert Glaude, qui se dit « thérapeute » spécialisé dans le traitement de personnes victimes d’agressions sexuelles dans leur jeunesse, vient d’être accusé, à Saint-Jérôme, d’agression sexuelle sur trois femmes. L’une de ses spécialités consistait à faire se dévêtir le client, des femmes en général, et de palper de ses mains les parties qui ont été touchées lors d’agressions antérieures afin de faire sauter la barrière psychologique ».

[1] Albert Glaude est aussi l’auteur de 3 livres : en 1992, « Guérir ses souffrances émotives » (diffusé en Europe seulement alors que le titre original «Catharsis, le tunnel qui conduit à la guérison» est diffusé au Canada), en 1993 « Guérir des autres » et en 2003 «Catharsis».Il a crée la Corporation Internationale des Catharsis Glaudiens (CICG) qui regroupe des psychothérapeutes praticiens de sa catharsis