Médecines alternatives et soins infirmiers

En 2004, Bulles (n°84), avait déjà consacré un article aux infirmières qui, par leur contact quotidien avec la maladie et la souffrance, sont particulièrement vulnérables aux dérives thérapeutiques et sectaires. Le présent article revient sur la question de la place des soins « alternatifs » dans la formation de ces personnels.

Depuis plusieurs années, les infirmières françaises semblent partagées au
sujet des médecines alternatives, beaucoup se posant la question de l’opportunité de les introduire dans la formation professionnelle, initiale ou continue. Les unes y voient en effet un domaine propre à enrichir les soins infirmiers, amoindrissant ainsi leur stricte dépendance à la médecine (nombre d’infirmières enseignantes et libérales, entre autres) ; d’autres sont critiques, telle cette infirmière cadre hospitalier s’alarmant, dans les années 90, de voir arriver des jeunes diplômées qui avaient surtout appris à gérer le stress des patients mais ignoraient tout des soins techniques d’urgence. D’autres encore sont opposées, telle cette infirmière enseignante ayant refusé d’enseigner des médecines alternatives comme soins infirmiers.
Le propos de cet article n’est pas d’établir une liste de ces médecines et thérapies, aussi nombreuses que variées, ni de faire une étude qualitative de chacune d’elles pour évaluer leur pertinence dans un cursus professionnel aboutissant à un diplôme d’Etat, mais il est d’ouvrir des pistes de réflexion pour répondre au mieux à la question qu’il est légitime de se poser. (…)

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