Pour un observateur extérieur, il n’est pas facile de comprendre la position des Témoins de Jéhovah par rapport à la société dans laquelle ils vivent et à la loi.
S’ils déclarent avec fermeté ne pas faire partie du « monde », comme le rappelle la résolution présentée lors de leurs assemblées de 2006 :
« Nous sommes déterminés à montrer que nous ne faisons pas partie du monde, et nous le manifestons dans tous les aspects de notre vie et dans nos rapports à autrui. »
Ils affirment cependant se soumettre aux « autorités supérieures », c’est à dire les gouvernements humains :
« Pour finir, l’obéissance est due aux gouvernements, aux autorités et aux chefs terrestres (Tt 3:1), parce que Dieu leur a permis de fonctionner et même de rendre certains services à ses adorateurs. Les chrétiens sont donc tenus de » rendre les choses de César à César « . »1
Un Témoin ne devrait donc pas avoir de difficulté à vivre dans la société, sa « différence » n’ayant à priori pas d’incidence sur sa vie de citoyen respectueux des lois.
Comment comprendre alors les si nombreux témoignages de révolte, de rupture familiale douloureuse, de dépression ou autres graves difficultés psychiques, parfois même de suicide ? (…)
