Quatre ans après la sortie de prison de Robert Le Dinh, Radio 100% a voulu savoir ce qu’était devenu le leader de l’ Association de défense des libertés dans l’institution française (Adleif) et l’a interviewé sur les faits qui lui ont valu une condamnation à 10 ans de prison par la cour d’appel de Haute-Garonne en 2012.
Accompagné de deux femmes et d’un homme chargé de filmer son quotidien, Robert le Dinh, celui que les enquêteurs ont qualifié de « pervers, manipulateur » « se décrit comme un leader spirituel qui aide les plus faibles ». « J’ai avec moi énormément de gens qui me félicitent au lieu de m’accuser, ils en ont pris conscience, car ils m’ont vu à l’oeuvre et savent que j’ai dérangé à tous les niveaux » ajoute-t-il.
Malgré sa condamnation pour agressions sexuelles aggravées sur des mineures, Le Dinh affirme avoir « la conscience tranquille », « je n’ai aucune attirance pour les jeunes. Effectivement je suis libre dans mes relations, mais je ne contrains personne ». Pourtant sept anciens fidèles ainsi que l’Union nationale des associations de défense des familles et de l’individu victimes de sectes (Unadfi) s’étaient portés parties civiles contre lui.
Interrogé sur l’éventuelle refondation d’un groupe, Le Dinh réplique « qui ne veut pas me suivre ne me suit pas. Celui qui accepte peut recevoir mon enseignement et en fait ce qu’il en veut. Certaines personnes étaient là avant et pendant le procès, et continuent à l’être aujourd’hui. »
Ayant bénéficié d’une remise de peine pour raison médicale il avait été libéré en 2016. D’abord installé dans le Lot et Garonne, il réside actuellement à Bonac-Irazein en Ariège.
L’homme âgé de 60 ans est désormais chargé de communication dans une société de chauffage et climatisation.
(Source : Cent pour cent, 15.02.2020)
Pour en savoir plus sur l’ADLEIF : https://www.unadfi.org/mot-clef/adleif/