Les PSNC sont de plus en plus associées au domaine du bien-être et non à celui de la santé… Ce qui n’efface pas leur risque de dérives.
Même étiquetées comme faisant partie du champ du bien-être, les PSNC peuvent s’avérer dangereuses, comme quand elles détournent les malades de la médecine conventionnelle, ce qui peut par exemple participer à un retard de prise en charge. Ainsi, quelqu’un pourrait se rendre dans un centre de bien-être pour se remettre d’un épisode de fatigue, alors que celle-ci pourrait être le signe d’une maladie plus gr ave.
Des salons dédiés se multiplient en France, ayant bien compris l’avantage de l’appellation « bien-être », qui permet de mettre en lumière des pratiques pseudo-scientifiques, non encadrées juridiquement, en évitant le courroux des professionnels de santé. Ces pratiques tombent tout de même sous le coup de la loi quand elles promettent de soigner : dans ce cadre, elles entrent dans le cadre de l’exercice illégal de la médecine.
Ces PSNC peuvent également être associées à un risque sectaire, comme les thérapies énergétiques et la psychogénéalogie. De fait, 40% des signalements reçus par la Miviludes concernent des dérives liées à la santé et au bien-être.
(Source : La Dépêche, 19.11.2024)