Reconnu coupable d’agression sexuelle, d’agression armée et de menace de mort, le révérend Paul Mukendi1 a été condamné à une peine de huit ans de prison. Il a fait appel de ce jugement et obtenu de la Cour d’appel la possibilité d’être remis en liberté sous conditions.
Lors du procès, le magistrat a rappelé que Paul Mukendi avait exploité la foi de sa victime et usé de sa position d’homme de Dieu et de dirigeant d’église pour pouvoir l’isoler. Il a ajouté que l’abus de confiance et l’abus d’autorité constituaient des facteurs aggravants ayant permis au pasteur accusé « d’exercer une influence délétère et pernicieuse sur la victime ».
Le pasteur a fait appel de la décision. La Cour d’appel a alors permis la mise en liberté de l’accusé sous certaines conditions. Il devra verser une somme de 50 000 dollars et déposer un montant de 5 000 dollars. Il ne doit pas effectuer de demande de passeport, ne doit pas se trouver à l’adresse de la victime ou à son lieu de culte, ni détenir une arme. Il est aussi interdit d’exercer un emploi le plaçant dans une relation de confiance avec des mineurs, ce qui l’empêche de prêcher en présence de mineurs.
(Sources : TVA Nouvelles, 27.02.2020 & Le Soleil, 03.03.2020)
1. Pour rappel, Paul Mukendi est le fondateur et président du Ministère Paul Mukendi mais aussi pasteur principal du Centre évangélique Parole de Vie à Québec