Thomas Brian Jenkins est accusé d’avoir, dans les années 1970, commis des abus sexuels, sur une jeune fille alors âgée de 12 à 14 ans. Il est condamné à cinq ans de prison et va être inscrit sur le registre des délinquants sexuels à vie.
Cette femme, aujourd’hui âgée d’une cinquantaine d’années, a déclaré lors du procès que Thomas Brian Jenkins, ancien de sa congrégation, l’emmenait avec son frère faire du prosélytisme puis laissait ce dernier faire du porte à porte pour se retrouver seul avec la jeune fille. Il tentait alors de la toucher, profitant de l’interdiction faites aux femmes de porter des pantalons. Elle raconte que Jenkins essayait aussi d’abuser d’elle à la piscine alors qu’il accompagnait un groupe d’adolescents en sortie. Elle a essayé de tout faire pour éviter cet homme mais n’en avait pas le pouvoir et craignait les anciens, dont Jenkins faisait partie. Elle a essayé de quitter la congrégation pour éviter son tortionnaire mais a été réprimandée pour avoir manqué des réunions et des cours d’études bibliques.
Le juge qui a condamné Jenkins a décrit l’arrogance de ce dernier lors du procès par rapport au courage de la victime. Cette dernière subit encore aujourd’hui les conséquences des actes de son bourreau. Durant son témoignage la victime a critiqué les instances dirigeantes jéhovistes pour leur manque de protection des enfants. En effet dans son cas comme dans bien d’autres les anciens avaient souhaité gérer cette affaire en interne sans toutefois prendre aucune mesure.
Thomas Brian Jenkins avait déjà été reconnu coupable de plusieurs abus sexuels en 1990 et purgé une peine de 21 mois de prison.
(Sources : Wales Online, 05.11.2018 & 06.11.2018 & Worcester, 07.11.2018)