Libération conditionnelle refusée pour le pasteur Mario Monette

Le pasteur avait été condamné à cinq ans d’emprisonnement en mai 2021 pour avoir infligé à six de ses huit enfants des violences physiques. Il continue à ce jour à justifier ses actes de maltraitance par des passages de la Bible.

Après dix-huit mois passés derrière les barreaux, Mario Monette continue de brandir des passages de la Bible pour expliquer ses gestes et soutient que son droit de croyance n’est pas respecté. Les commissaires ont jugé « inquiétante » l’absence de remise en question de Mario Monette pendant sa détention.

La Commission des libérations conditionnelles du Canada a refusé d’accorder au pasteur de 67 ans une libération conditionnelle : « Vous minimisez, banalisez et justifiez les gestes reprochés envers [X]. Vos pensées et croyances demeurent rigides, et vous ne présentez pas d’empathie envers les victimes ».

Carole Van Houtte Monette, l’épouse du pasteur, coupable elle aussi de sévices corporels sur ses enfants et condamnée en 2021 à 4 ans de prison, bénéficie déjà pour sa part d’une libération conditionnelle.  

(Source : lapresse.ca, 20.12.2022)

  • Auteur : Unadfi