La patiente a reçu trois transfusions dans le cadre d’une ablation de la vésicule biliaire qui menaçait sa vie, la troisième étant cependant jugée fautive de la part de l’hôpital.
Si les deux premières transfusions n’ont pas posé de problème à la justice puisque la patiente subissait une hémorragie interne, la dernière s’inscrit toutefois dans une autre logique car la malade avait repris connaissance et refusait ce traitement pour des raisons religieuses.
L’arrêt de la cour administrative d’appel indique que l’hôpital devra verser 4 000 euros à la croyante pour avoir eu recours à une transfusion sanguine contre son consentement lors d’une opération en 2016. Le tribunal a jugé que le CHU devait la somme de 3 000 euros pour réparation du « préjudice moral et des troubles dans ses conditions d’existence » ainsi que 1 000 euros pour « défaut d’information ».
(Source : Nouvel Obs, 20.10.2022)