En 2017, l’organisation a acquis un bâtiment à Saint-Denis (Seine-Saint-Denis) pour la somme de 33 millions d’euros afin d’y construire son siège français. Inquiet de l’installation du groupe sur son territoire, la municipalité tente depuis d’entraver l’aménagement du bâtiment. Mais dans une décision du 23 mars 2020, le Conseil d’État a suspendu l’arrêté municipal refusant à la Scientologie les travaux d’aménagement.
Depuis l’achat de l’immeuble, la Scientologie souhaite effectuer des travaux pour faire de ce lieu un établissement pouvant accueillir du public. En janvier 2019, la mairie avait refusé une demande de travaux et pris en septembre de la même année un arrêté refusant l’aménagement de l’immeuble. L’organisation avait alors saisi le juge des référés pour faire annuler l’arrêté mais ce dernier avait rejeté la demande. La Scientologie s’est alors pourvue en cassation. Le Conseil d’État a tranché en faveur du mouvement et condamné l’État au paiement des frais de justice de la Société Building Investments Group, société écran qui détient l’immeuble.
Le Conseil d’État n’a pas jugé l’affaire sur le fond, elle devra donc se poursuivre devant le tribunal administratif de Montreuil.
(Source : Capital, 18.06.2020)
Lire à propos de cette affaire sur le site de l’Unadfi :
La Scientologie prend racine en région parisienne : https://www.unadfi.org/groupes-et-mouvances/la-scientologie-prend-racine-en-region-parisienne/
La Scientologie à l’assaut de la région parisienne : https://www.unadfi.org/groupes-et-mouvances/la-scientologie-a-lassaut-de-la-region-parisienne/
Bras de fer entre la Scientologie et la municipalité : https://www.unadfi.org/groupes-et-mouvances/bras-de-fer-entre-la-scientologie-et-la-municipalite/